Les grandes entreprises
Dans la première partie de l’avenue du Prado se trouvait également, le palais de l’automobile, crée par Raoul Matteï en 1922 pour l’exposition coloniale, détruit en 1980, pour laisser la place à un ensemble immobilier : les allées Turcat-Mery (les usines Turcat-Mery se trouvaient la ou maintenant se dresse le Vélodrome).
On trouvait également sur l’avenue du Prado, une usine de chocolat portant la marque « Le Prado », la brasserie des bières Marx, la fabrique des apéritifs Picon.
C’est au 71 de l’avenue du Prado que la marque française de spiritueux Cusenier possédait à la fin du 19ème siècle une de ses usines spécialement dédiée à l’approvisionnement vers l’Amérique du Sud et l’export à l’étranger. La modeste distillerie, fondée par Eugène Cusenier en 1857, prospère pour devenir une puissante maison. Puis son frère, Elisée Cusenier, en fait un des fleurons du commerce français à l’étranger à la fin du 19e siècle.
A l’angle de l’avenue du Prado et de la rue Liandier se trouvait l’immeuble de la société allumettière française qui datait de 1833. Le soir du 13 juillet 1893 un incendie, dont l’origine ne fut jamais précisée, détruisit l’intégralité des bâtiments dont la reconstruction fut achevée deux ans plus tard. Ceux-ci furent à leur tour démolis en 1977 pour laisser la place à l’hôtel des finances.
Il y avait aussi les pensionnats religieux de Saint Joseph de Cluny et Jeanne d’Arc.
Au N° 253, on peut voir l’ancienne entrée de l’hôpital Saint-Joseph créé par l’abbé Fouque.
Au rond-point du Prado Rabatau-Michelet se trouvait un bassin circulaire construit par l’architecte Montricher en 1854. Il fut supprimé en 1875 pour permettre la mise en place de rails pour les tramways à chevaux.